Jardinier Paysagiste en Provence

Etudes

Vos désirs pour créer un jardin deviennent effectifs, aménager une terrasse, une piscine ou les alentours d’un domaine, ou tout simplement remodeler un espace, nous sommes à votre écoute pour vous accompagner dans cette étape du concret. Même si pour un simple massif, un végétal, vous avez des questions, nous sommes présents pour vous accompagner.

Luberon Provence Jardins

Etudes



  • Concepteur et Paysagiste en Provence

La création d’un jardin prend tout son sens au travers de l’expérience du paysagiste, de la qualité du service proposé et du respect des règles de l’art, combiné aux désirs du client.

Chaque jardin est unique, avec sa propre identité, toutes les conceptions de la société LUBERON – PROVENCE – Jardins naissent d’une harmonie résultant de l’association de notre savoir-faire et des envies du client.


  • Etudes et conception :

Dans un premier temps lors de la première visite le responsable de projet prend en compte les souhaits du client, photographie les lieux pour s’en imprégner et fait un relevé ou utilise les plans de masse existants.

Depuis nos bureaux, la réalisation d’une esquisse replaçant les idées générales est proposée au client.

Après des échanges, un plan de principe, plus précis, avec une échelle bien définie et un chiffrage sont élaborés.

Ces documents sont présentés au client, ainsi il a pleine connaissance de la démarche et du cheminement ayant permis la construction de ces pièces.

En fonction de l’envergure du projet, des détails plus précis peuvent-être proposés.

Un dernier rendez-vous permet la présentation du projet global et la remise d’un dossier complet pour acceptation par signature.

Entre la première visite et le dossier final complet, le projet est dit « vivant », il évolue en fonction des désirs et des contraintes, toujours en respectant l’idée initiale.


  • Un jardin à votre image :

Pour la société LUBERON – PROVENCE – Jardins concevoir un jardin c’est mettre en harmonie l’esprit du lieu et celui des personnes qui vont le vivre, car cette conception doit correspondre à leurs envies et philosophie. Qu’ils soient petits ou grands jardins, parfois contemporains, classiques ou chics.

L’élaboration du projet est une étape primordiale pour la réussite de votre futur aménagement ! Vos inspirations, associées au savoir-faire de la société LUBERON – PROVENCE – Jardins et la compétence de toute l’équipe vont permettre de réaliser votre projet selon vos préférences.

Dans son livre, « Je vois des jardins partout », très judicieusement Didier Decoin décrit parfaitement comment créer un jardin « « Jardiner, c’est penser, mais penser par avance, imaginer, anticiper ce qui va sortir de terre – et dans quel désordre ou quelle harmonie innés ça va surgir. Et c’est avant tout faire confiance à la terre. »


  • Des jardins pluriels :

Il existe bien des jardins suivant les époques, moyen-âge, l’antiquité, la renaissance, il existe des jardins suivant des philosophies, jardins de l’homme sensible, de l’ère industriel, jardins des couleurs, . . .

Cependant, les jardins de nos jours, regroupent souvent ces différents courants pour satisfaire des désirs et des idées.


  • Des jardins verts :

Jardins composés d’une pelouse assurant la fraîcheur des grands espaces et d’arbustes avec une dominance verte pour rentrer dans un camaïeu de verts. C’est jardins, au-delà de la couleur proprement dite, c’est pour ces endroits un résonnement dans le minimalisme.


  • Des jardins contemporains :

Des formes droites et simples, des végétaux aux formes précises, comme les boules, des massifs floraux composé de couleurs pastelles et d’opposition de couleur, comme le blanc et le rouge.

Les circulations sont directes, on y retrouve une unité complète dans les matériaux choisies, ce style de jardin s’accommode des grands espaces.

Par définition, le jardin contemporain est la prolongation de la maison vers l’extérieur. Les plantes persistantes sont privilégiées, de même que des formes très épurées dans les décorations ou éléments structurants.


  • Des jardins classiques :

Très souvent les jardins classiques sont également appelés jardins à la Française. La symétrie est présente, les massifs en miroirs composent ces espaces. Les rendus d’association de formes et de plantes sont toujours harmonieux, les délimitations de massifs sont nettes. Les courbes s’associent grandement avec les angles droits. Les plantes sont plantées à des distances excluant qu’elles se touche, le désordre et les enchevêtrements ne sont pas possibles. L’eau est toujours en mouvement, principalement sous forme de fontaine.


  • Des jardins exotiques :

Ils regroupent une multitude de plantes aux exigences de sol très faible et aux formes souvent très compactes. Ces végétaux s’adaptent à la chaleur, aux manques d’eau et aux rayons de soleils directes. Ces jardins exotiques peuvent également être appelés jardins tropicaux ou jardins désertiques tant les essences et les ambiances peuvent se mélanger. Dans nos régions, c’est souvent une partie du jardin qui sera concerné par ce type d’aménagement et de plantations. Le sable, les graviers calcaires ou siliceux s’associent à des plantes tel des cactées ou encore les Aleo vera.

Nous pourrons y retrouver entre des roches dans de faibles poches de plantation des Yucca. Les sols seront recouverts d’un paillis minéral afin de rappeler les ambiances recherchées.


  • Des jardins Asiatiques :

– Les jardins Chinois :

Le jardin Chinois, c’est un jardin avec des facettes invitant à la flânerie et dans lequel des lieux magiques se font découvrir, c’est également un jardin où l’on retrouve la mise en place des éléments organisés sur le précepte du feng shui (moins et mieux), impliquant un principe de vie très harmonieux.

Les jardins chinois se veulent proche de la nature, bouleversant ainsi nos règles occidentales très conventionnelles. Dans ces jardins, nous retrouverons l’élément principal qui est le miroir, reflétant dans l’eau les végétaux utilisés.

Dans les jardins chinois, quatre éléments principaux s’imposent : la pierre, les plantes, l’eau et, ce qui est le plus caractéristiques, une architecture de jardin ordonnées librement et surtout sans symétrie.

Les jardiniers chinois disent souvent que leurs jardins représentent « le monde parfait ». Chaque jardin chinois se dévoile uniquement en le parcourant et en faisant travailler ses yeux, du sol aux cimes des végétaux.

De façon récurrente nous allons retrouver dans les jardins chinois des Magnolia (la richesse), le Lotus (la pureté), le Pin (la longévité et la sagesse), les Prunier à fleurs (signe de noblesse) et les Pivoine (signe de pouvoir) ainsi que le Bambou (l’éthique et la sobriété).

– Les jardins Japonais :

Le jardin Japonais a pour objectif de reproduire et sublimer la nature. Les caractéristiques de ces jardins proviennent de l’héritage taoïste, la nature sacrée. Ces jardins sont des versions équilibrées de la nature.

Chaque jardin japonais à son ou ses Niwaki, (arbre de jardin à nuage), c’est souvent des sujets à feuillages persistants, remarquables et pouvant donner l’image d’un « bonsaï » géant.

Dans tous les jardins japonais nous retrouverons, sous différentes formes, la mer, les rivières, les forêts et les montagnes, avec toujours une harmonie fondamentale entre tous les éléments.

Les lignes droites, les angles et les nombres pairs sont propices aux mauvais esprits. C’est pourquoi contrairement aux jardins à la française, la beauté du jardin japonais est d’abord dans la dissymétrie.

Les éléments de constitution des jardins japonais sont récurrents, rochers, sables, graviers, végétaux, eau, le bois et immanquablement le symbole du jardin représenté par une statue.

Enfin, élément prépondérant du jardin japonais, la dissimulation, faire croire que le jardin est immense et que derrière chaque découverte il y en a une nouvelle.

– Karikomi & Tamamano :

Technique, ou organisation de certains éléments végétaux dans un jardin japonais. Buissons bas, travaillés pour obtenir des formes douces et surtout arrondies. Ces techniques sont vraiment issues de la cuture et tradition japonaise.

La technique au moment de l’élaboration du karikomi (sphère) et du tamamano (nuage) demande à la fois un œil et une maitrise du sujet. Au moment de la réalisation c’est déjà savoir où aller demain et dans les années futures. Ces deux techniques et objectifs demandent, finesse, précision et « coup de main » pour obtenir le résultat escompté. C’est en quelque sorte suivre une forme naturelle en démontrant la technique de maîtrise végétale.

Dans le Luberon et en Provence, il n’est pas rare de voir des Oliviers, des Pins ou des Houx (Ilex crenata) ou encore des Charmilles (Carpinus betulus) supporter les techniques karikomi ou tamamano.

Ces techniques nécessitent des exécutions régulières tout au long de l’année, à l’exception fait des périodes de fortes chaleurs qui souvent endommages les jeunes feuillages ou feuilles abritées des rayons directs du soleil. Ces tailles et actions régulières implique de bien contrôler également les engrais et amendements apportés aux plantes concernées.

– Jardin Zen :

Le jardin Zen et le jardin japonais sont souvent confondus. Pourtant les objectifs de ces deux jardins sont différents.

Le jardin japonais incite à la « balade » alors que le jardin Zen est de plus petite taille est propice au repos et à la méditation. Le jardin japonais est mixte, minéral et végétal de grands volumes, alors que le jardin Zen est principalement minéral et les végétaux utilisés sont principalement des « Bonsaï ».

– Kare sansui « Jardin ou paysage sec » :

C’est un espace, maitrisé par sa taille et principalement entouré de murs, il est issu de l’époque Edo, dans les monastères chinois. C’est un espace dépourvu d’eau, de pièce d’eau où le minéral type gravier se marie avec des pierres isolées pour une mise en valeur. Les dessins sur les graviers représentent les cercles que pourraient faire une pierre jetée dans l’eau. Le pied des rochers permet des plantations rampantes ou des mousses, en isolée nous retrouverons des formes basses de végétaux, avec une parfaite maîtrise de l’art topiaire. Des pins pourront créer des volumes, mais ils seront maîtrisés et surtout très peu nombreux. La légende précise pour ces jardins, seraient issus du créateur architecte et peintre Soami Shinso (1455-1525).

Feng shui jardin :

L’objectif premier de cette philosophie est de faire circuler librement le chi (souffle – énergie vitale) dans le jardin, tout en harmonisant les cinq principaux éléments de la médecine chinoise, à savoir le feu, le bois, l’eau, la terre et le métal. Le jardin se trouve découpé en zones distinctes mais harmonieuses entre-elles. Pour exemple, les passages sinueux auront un sens, alors que les allées rectilignes ne trouveront aucun sens.

Les cinq seront obligatoirement présents dans le jardin, à des endroits précis !

Simultanément le jardin se trouvera découpé en 9 zones, avec un point central qui est le « Tai Chi », le potentiel vital !

L’aménagement du jardin doit-être sobre, simple, pour laisser circuler les énergies et respecter les proportions que l’espace impose.

Détail important, dans le jardin feng shui, les pots ont une importance non négligeable, en effets, les grands pots dans ces jardins sont signe de chance et d’abondance.

Pour respecter cette philosophie, il est primordial de respecter les types de plantations au nord et au sud du jardin, de même que l’élément eau en mouvement, qui lui est signe de chance et propérité.


  • Le jardin Provençal :

La première des caractéristiques d’un jardin provençal est la capacité des plantes utilisées à se développer normalement dans des conditions difficiles, aussi bien au niveau du sol que par le climat. Le soleil, chauffant et même brûlant pendant de longues heures, c’est LA contrainte.

Les jardins en Provence et dans le Luberon regorgent de couleurs, d’arbres pour l’ombrage, de plantes basses dessinant des horizons de couleurs.

Ces conditions permettent très souvent la diffusion de parfum, entre les roses et les Lavandes, des odeurs de feuilles avec le Laurus nobilis (Laurier sauce).

Les plantes aromatiques se mélangent aux fleurs, aux plantes vivaces et des volumes de Neruim oleander (Laurier rose) viennent apporter des cascades de fleurs.

Des espaces de tranquillité incitent à la flânerie et même à la sieste si importante ! Si les Cyprès et les Oliviers sont présent, dans certaines zones du Luberon nous pourrons trouver des agrumes, mais il faudra songer à les protéger du froid de l’hiver. Alors que majoritairement en Provence les plantations en pleine terre d’agrumes peuvent se faire.

Si en Provence méditerranéenne nous pouvons retrouver certains palmiers, dans le Luberon ces sujets ne supportent pas le climat, ne sont pas endémiques et surtout ne représentent en aucun cas les caractéristiques des jardins du Luberon.

Les pots, les jarres sont bien représentatives du jardin provençal, cette volonté d’avoir de végétaux spécifiques proche de la maison et de pourvoir apporter formes et couleurs diverses.

Le jardin provençal apportera ces chemins escarpés, ses matériaux locaux, l’utilisation de la pierre pour les escaliers, les bordures, toujours avec des tons clairs, l’utilisation de murets en pierres sèches.

Les terrains étant très souvent en pente, il y aura la création de restanques, pour planter, comme la sagesse l’impose, un arbre à rendement et des fleurs, c’est le lien entre l’utile à l’agréable.

Dans les jardins provençaux il ne sera pas rare de trouver pergolas et tonnelle, ces petits coins d’ombre pour l’été, espaces agréables pour également partager du temps et des moments inoubliables.


  • Des jardins Méditerranéen :

La chaleur et le soleil sont les deux ingrédients caractérisant ces jardins et les plantes qui le composent, sont indiscutablement adaptées à ces contraintes. Les parfums se mélangent aux couleurs avec des végétaux s’adaptant à la rugosité du sol, qui est en général sec, pauvre en éléments nutritifs et très riche en pierres. Proche du jardin de provençal, le jardin méditerranéen se distinguera par la présence de végétaux type des palmiers. Les graviers composent souvent ses allées, les enrochements compensent les déclivités naturelle des terrains. Terrasses et pergolas vont se marier également pour accueillir des plantes grimpantes tels que les Bougainvillier. Ces jardins demandent un entretien régulier pour assurer la propreté ainsi que les floraison et maîtrise du développement aérien.


  • Le jardin de curé :

C’est par principe un jardin ou les plantes potagères sont les principales essences. On y retrouve des formes dites « pratiques », avec des allées rectilignes. Le moindre espace est présent, les bordures sont définies par de petites haies, de buis, de Thym et pour les fonds de planche o y retrouveras des haies de Romarin.

Les allées sont composées de matériaux nobles, comme le calcaire compacté.

Les fleurs sont disposées dans des espaces précis, permettant des abondances d’éclosion dans les périodes permettant la flânerie dans ces espaces. Les arbres fruitiers sont également présents, y compris les végétaux à petits fruits. Des plantes comme la verveine et les menthes y trouvent également leurs places.


  • Des jardins de poteries :

Les pots, quelques soient leurs formes, tailles, matières et couleurs, peuvent créer des jardins maitrisés, des ambiances, des décors vivants. Grès, céramiques, argiles les pots se disposent en fonction de l’espace qui les accueils, l’ordonnancement peut être du plus petit devant au plus gros en fond.

Comme pour les plantations plus classiques, il est nécessaire d’utiliser les nombres impaires en regroupant les poteries par 3 ou 5. Le quinconce sera préféré aux alignements pour les poteries de tailles et formes différentes. En contrepartie, pour les formes, les tailles et les couleurs similaires les alignements seront préférées.

La taille du pot défini le végétal à mettre en place, tout en tenant compte de son développement futur et de la taille qui sera conservée. Lors de la création de ces jardins il faudra assurer l’irrigation, la maintient sur place du pot car le vent avec les végétaux pourrait les coucher.

Régulièrement et en faible quantités l’apport d’éléments nutritifs s’imposera. De même l’hiver demandera une protection du système racinaire pour les zones où le gel peut être présent.

Contrairement aux idées reçues, l’arrosage n’est pas la seule action à mener pour s’assurer un beau développement de la plante. En effet, il est à prévoir tous les 3 ou 5 ans un dépotage et rempotage de la plante, en y retirant un peu de substrat et en apportant un moins usée. A cette occasion le système racinaire sera rafraichi, en utilisant des outils coupant et désinfectés, en prenant bien soin de réaliser des coupes franches et nettes.