Jardinier Paysagiste en Provence

Une palette végétale

Nous sommes à même de vous fournir les végétaux les plus diversifiés et les plus en rapport avec vos envies, ci-joint quelques végétaux « classiques » :

Luberon Provence Jardins
Notre domaine d’expertise

Table des matières

  • Une palette végétale des plus larges :

 

Nous sommes à même de vous fournir les végétaux les plus diversifiés et les plus en rapport avec vos envies, ci-joint quelques végétaux « classiques » :

– Les végétaux pour les haies :

* Photinia fraseri « Red Robin » :

Plus précisément Photinia Xfraseri « Red Robin » et de son nom commun Photinie de Fraser). Plante issue du croisement entre le Photinia glabra et le Photinia serrulata, ce qui a donné cet hybride au feuillage vert foncé et aux pousses rouge vif. Chaque pousse est rouge vif, ainsi, il est recommandé de le tailler plusieurs fois dans l’année pour essayer de conserver au maximum les reflets rouges très caractéristiques.

* Eleagnus ebbengeï :

Plus précisément Eleagnus Xebbengeï de son nom français Chalef ou Olivier de Bohème, feuilles persistantes, gris vert sur le dessus et gris blanc sur le dessous. C’est un feuillage appelé « argenté ». Sa petite floraison, blanche, discrète d’automne laisse un parfum suave embaumer les alentours. Arbuste à croissance rapide demandant un certain savoir-faire pour le diriger en haie ou tout autres formes afin de choisir les bourgeons.

Nombre de personnes le taille sans cette sélection rigoureuse des bourgeons et c’est ainsi qu’avec les années la haie s’affaisse.

* Les Pittosporum :

De son nom commun Pittospore du Japon ou de Chine ou Arbres des Hottentos) sont souvent considérés comme des arbustes de bord de mer, mais les limiter à cette définition est une erreur. En effet, nous pouvons leur trouver de nombreux avantages pour les planter dans nos zones géographiques, le Luberon et la Provence. Il est à noter sa discrète floraison blanche au sommet des bourgeons.

Avec ses faibles besoins en eau et son exposition plein soleil, cela en fait un des rois des jardins secs. Toutefois il faut faire attention à ne surtout pas les tailler en pleine chaleur, ou par plein soleil, cela provoque des blessures, des jaunissements et souvent des brûlures.

Nous utilisons principalement deux variétés, pour son feuillage vert, le Pittosporum tobira pour les formes à grand volumes et pour les formes basses le Pittosporum tobira « nan ».

* Les Buis (Buxus sempervirens) :

Arbuste aux origines méditerranéennes, les Romain l’ayant introduit en Gaule, au même titre que la vigne. Plantes toujours vertes, à petit feuillage, acceptant les formes les plus diverses, très résistant aux climats secs et au plein soleil.

Cependant, depuis 2008 les buis sont attaqués par des nuisibles, la pyrale, une chenille qui défeuille l’arbre. Il est donc nécessaire de le regarder et l’inspecter régulièrement afin de combattre ces attaques, elles peuvent décimer des plantations entières.

En termes d’entretien, les Buis demandent des tailles régulières, pas temps secs et frais pour limiter que les parties taillées ne dessèchent puis deviennent inesthétiques et surtout avec des outils désinfectés.

Dans le Luberon, les Buis (Buxus sempervirens et Buxus microphylla « faulkner ») sont les plus répandus.

Toutefois, dans les jardins que nous créons, nous avons tendance à proposer aux clients des végétaux ressemblant aux Buis, avec des feuillages et formes similaires, pour contourner et donc éviter les problèmes liés aux attaques de pyrales.

* Laurier tin, Viorne tin ou Laurentin (Viburnum tinus) :

Contrairement à ce qu’indique son nom, le Laurier tin n’est pas un Laurier, c’est un arbuste de la famille des Viornes. Arbuste persistant, avec un feuillage persistant, vert foncée et jeunes pousses en vert clair. C’est un végétal à croissance lent mais très intéressant dans les haies tout aussi bien en isolé ou dans les massifs. Les fleurs blanches en ombelles, pendant l’hiver, comme toutes les Viornes sont très décoratives, le feuillage et les fruits pour les oiseaux sont autant d’atout pour cet arbuste pouvant atteindre 3 mètres. Le planter plutôt en situation ombragée, car il redoute le soleil puissant du sud l’été et aime être protégé l’hiver. Si toutefois il est planté et exposé à la chaleur, un arrosage régulier est à prévoir pour assurer sa floraison. Le laurier tin est un arbuste facile d’entretien, il demande, après floraison une taille régulière pour lui conserver sa forme compacte et accentuer son nombre de boutons floraux. Très résistant à la plupart des parasites et des maladies, le laurier tin est particulièrement rustique. Végétal pouvant être planté dans la majorité des sols à partir du moment qu’il soit drainant et riche en éléments nutritifs. Contrairement à d’autre lauriers, on ne récolte ni ses baies, ni ses feuilles, qui ne sont pas comestibles et peuvent même être toxiques. Laissons ses baies aux oiseaux qui s’en délecteront.

– Les rosiers :

* Rosier Ice-berg (iceberg) :

Blanc pur c’est une référence dans le Luberon, utilisé en massifs, ou en bordures d’allées, sa floraison intensive est vraiment remarquable ;

Rosier iceberg, en plantations serrés.

* Les rosiers Banks :

Il en existe de multiples espèces et variétés. C’est un rosier liane, offrant au printemps une profusion de fleurs de couleurs, jaunes, blanches ou pour certains roses. Rosier très vigoureux, capable de recouvrir rapidement des pergolas ou des murs.

* Le rosa rugosa :

Avec son feuillage très vert et ses fleurs abondantes est une plante intéressante également, car elle s’adapte facilement à de nombreux types de sols et expositions et son système de développement, par marcottage naturel lui permet d’occuper de façon intensive des espaces importants.

* Les roses anciennes :

La majorité des roses anciennes se développent plutôt bien dans notre région, ils toutefois à surveiller, pour des besoins en eau, en éléments nutritifs et des attaques parasitaires, tel que les pucerons.

– Des arbres isolés :

* Albizia julibrissin Ombrella :

Arbre ayant pour nom commun Arbre à soie ou Acacia de Constantinople, est un arbre tige formant un très grand et joli parasol par la forme de son houpier. Fleuraison en pompons soyeux de juillet à septembre et ce, dès son plus jeune âge et feuillage très découpé, qui n’est pas sans rappeler celui du Mimosa. Principalement utilisé en arbre isolé, demande une exposition ensoleillée, demandant un arrosage régulier et fréquent après la plantation et ce sur plusieurs années. Résiste à des températures basses jusqu’à – 12°C. Son système racinaire requiert des sols légers, filtrant, les sols caillouteux ou légèrement calcaires ne lui déplaisent pas.

Nécessite un nettoyage annuel afin de retirer le bois mort de l’arbre, ce qui est récurrent su cette plante.

* Cercis siliquastrum :

Arbre possédant le nom commun d’Arbre de Judée est un arbre à développement étalée, devenant une féérie de rose ou pourpre claire (souvent les fleurs sont dites violacées) avec sa floraison d’avril à mai. Le feuillage d’un vert sombre devient jaune très remarquable à l’automne. Ce petit arbre supporte les expositions mi-ombre, mais donne toute sa splendeur au soleil, planté dans des sols drainant mais recherche un petit peu d’humidité pour ses racines lors des fortes chaleurs. Cette irrigation estivale assure un beau feuillage, pour de belles couleurs d’automne.

* Amandier à fleurs : 

Appelé également Amandier de Chine, en botanique appelé Prunus triloba multiplex, petit arbre à floraison printanière très précoce, si les fleurs sont très abondantes, il ne produit aucun fruit, contrairement au Prunus dulcis. La floraison est souvent très abondante, toutefois éphémère au mois de février, avec des fleurs doubles.

* Amandier à fruits :

Arbre appelé également Prunus dulcis ou Prunus amygdalus, est un arbre avec un développement très aérien, un feuillage caduc, possédant des fleurs rose ou blanche, couvrant les champs du Luberon et de Provence de couleurs pastelles magnifiques de février à mars. Si l’arbre résiste à des températures jusqu’à – 10°C, ses fleurs se trouvent anéanties à partir de -2/-3°C. Arbre n’étant pas auto-fertile, il nécessite la plantation d’un deuxième sujet ou un autre sujet à proximité. Les amandes se récoltent en « vert » en mai/juin ou sèches à mi-septembre.

* Amelanchier canadensis lamarckii :

Ayant pour nom commun Amélanchier du Canada ou Amélanchier de Lamarck, appelé June Berry Tree (Arbre à baies de juin) chez nos amis anglophones, cet arbre à petit développement (3 mètres de hauteur environ) est originaire du Canada, comme l’indique son nom et a été introduit sur le continent dans les années 1970/1980. En avril il se couvre littéralement de grappes de fleurs blanches, l’apparition des fleurs correspond au développement du feuillage au printemps. Nous pourrons noter également ses couleurs d’automne vraiment magnifiques ains que sa fructification, les fruits s’appelant des amélanches, attirant les oiseaux qui souvent s’en délectent avant même maturité du fait de ce côté très sucré qui les caractérise. Peu exigent sur la nature des sols, l’Amelanchier demande des sols drainants et ne redoute ni le calcaire ni les zones rocailleuses, en période de chaleur l’apport d’eau est une nécessité.

Souvent utilisé pour réaliser de gros volumes en le laissant croître tel un arbuste.

* Murier à feuilles de platane stérile :

Egalement appelé Morus kagayamae (ou bombycis) fruitless, à la différence du Murier classique, la variété stérile ne produit aucun fuit, ce qui, pour les espaces minérales tel des terrasses est très recherché, car les fruits tâchent le bois, la pierre et le béton. Son nom Anglais est très connu, c’est le Kagayama et pour les Japonais c’est le Hachizhowgwa ! Il a une croissance très rapide et demande une taille très régulière et quelque fois très sévère. Cet arbre est fortement utilisé dans la région du Luberon et plus généralement en Provence, sa croissance rapide et en largeur pour les branches latérales permet de réaliser des formes naturelles en parasols et donc d’assurer un ombrage très important. Il a de larges feuilles vertes luisantes à 3 lobes, assurant cet ombrage tant recherché, résiste à des températures de – 10°C, aime les sol profonds et bien drainés, après quelques années d’enracinement il supporte très bien les fortes chaleurs et la sécheresse.

* Platane commun ou Platane à feuilles d’Erable : 

De son nom botanique Platanus acerifolia, arbre à très grand développement, pouvant atteindre 25 à 30 mètres, tronc droit, écorce grise se desquamant avec les années. C’est un arbre qui demande beaucoup d’espaces pour se développer, il aime les sols profonds. A taille adulte, la végétation sous son énorme ombre est souvent inexistante. A taille régulièrement afin d’éviter les élagages sévères qui le déforme et souvent pendant la cicatrisation des grosses plaies fait apparaître des « pourritures ». Il est également sujet, dans de mauvaises conditions et de mauvais soins, à développer le chancre coloré. C’est pour ces raisons, qu’il est maintenant régulièrement substitué par le Platanor « Vallis clausa ».

* Chênes verts :

De son nom botanique Quercus Ilex, feuillage vert gris persistant, toutefois tous les ans cet arbre perd 1/3 de son feuillage environ, pour le renouveler. Son apparence ne change pas, mais les feuilles dessèchent puis tombent. Arbre à petite croissance pouvant atteindre 10 m de hauteur, avec une écorce grise qui se craquelle lorsque le sujet vieilli. Supporte bien la taille, à noter une fructification de glands en septembre/octobre devenant le mets très apprécié des mammifères. Demande des sols drainants, supporte les cailloux et même le calcaire.

* Les Chênes liège :

De son nom botanique Quercus suber anciennement le Quercus occidentalis), appelé par les Anglais Cork-Oak, est un Chêne avec une écorce très épaisse, composée de deux parties, une écorce mâle grisâtre qui couvre une écorce femelle plutôt rouge. Dans certaines régions du sud de la France une activité consiste à « écorcer » ces Chênes pour utiliser cette matière première, le liège, dans l’isolation, des bouchons de vin ou encore des ustensiles comme des récipients en cuisine ou décoration. Arbre à la longévité remarquable, il n’est pas impossible de rencontrer des sujets de 300 ans ! Le planter en isolé, car son port est large, son feuillage est persistant, vert foncé brillant. Arbre d’emplacements ensoleillés, demandant des sols profonds, en effet son développement racinaire est concentré autour d’une racine pivot, supporte les sols neutre ou alcalin, pauvre ou fertiles, mais demande un sol drainant, léger et surtout pas calcaire.

* Les Chênes truffier :

De son nom botanique Quercus Ilex Tuber Melanosporum, sur un Chêne vert (jeune plant) est mycorhizé (champignon associé à la racine de la plante) un ensemencement de Tuber melanosporum (truffe noire). Les exigences et le développement sont identique que pour le Quercus Ilex non mycorhizé. Toutefois, ces Chênes truffiers sont plus sensibles au gel, donc lors de la plantation du végétal faire attention à la zone géographique. Il faut attendre au minimum 6 à 8 ans pour espérer récolter une petite pépite noire. Choisir des périodes de plantation d’octobre à décembre. Les plantations de février à avril éprouvent couramment des difficultés pour la reprise. Une contrainte est inévitable, lors des deux premières années, il est nécessaire de prévoir un arrosage des jeunes plants.

* Pistachier lentisque :

De son nom botanique Pistacia lentiscus, espèce la plus répandue en Provence, toutefois s’il y a une envie de fructification importante et de qualité il faudra choisir les Pistacia lentiscus avec les variétés terebinthe ou kerman, depuis peu la variété egine, en provenance de Grèce est disponible.

Arbre aux fruits très agréables, des plantations éparses dans les jardins, depuis quelques années, des cultures de champs se font jour, en 2018 quelques parcelles étaient plantées et en 2019 il y avait 60 hectares de Pistachiers plantés en Provence.

Il aime les sols légers, drainants et plutôt limoneux-sableux, supporte les sols calcaires et pauvres. Sur les trois premières années il est nécessaire d’envisager un arrosage régulier. Compter un pied mâle pour 8 pieds femelles afin d’assurer la fécondation, qui provoque une fructification seulement au bout de la 5ème année.

Arbre / arbuste pouvant atteindre 3 m, de forme compacte.

– Des Oliviers – Olives de Provence : 

* Picholine (Piccolini) et la Verdale ou Aglandau sont les variétés prédominantes dans le Luberon, car très bien adapté au climat ;

* Vers Saint Rémy de Provence et les Baux de Provence on retrouvera plutôt La Grossane (Résistance relative au froid) dans le Gard (30) pas loin, c’est la présence de La Lucques (gastronomique) qui est fréquente ;

* Dans le Var nous retrouverons La Bouteillan (très bon rendement) ;

Tous ces Oliviers sont emblématiques et indissociables de l’image de la Provence, mais au-delà de l’image, le sol et le climat sont propice à leur culture.

– Les fruitiers :

* Les Cerisiers (Prunus cerasus) :

Se trouve facilement et en nombre dans le Luberon, il n’est pas rare de trouver des champs de Cerisiers, qui se font principalement remarquer au printemps avec ses champs recouverts de fleurs blanches. La culture de la Cerise étant une activité très importante dans les années 1970 à 1990. Le Vaucluse est le premier producteur de Cerises en France avec 35% de la production nationale. Cela représente environ 3000 producteurs sur plusieurs milliers d’hectares.

Le Cerisier est un arbre fruitier de patience, à la vie plutôt courte. En effet c’est environ dans sa 8ème année qu’il produit ses fruits et seulement vers la douzième année de sa vie que le rendement est optimal et à partir de la 25ème année la production décroit, pour terminer avec de nombreux bois mort sur l’arbre.

Il existe deux grandes catégories de Cerisiers, les bigarreaux avec de gros fruits à chair ferme, sucrée et les guigniers qui sont de petits fruits à chair tendre légèrement acidulée.

Le Cerisier demande des soins, pour combattre maladies et ravageurs, tels que pucerons noirs, moniliose (pourrissement des fruits), . . .

– La variété la plus produite est la Bigarreau Burlat, très précoce, de mai à juin, représentant 50% de la production locale.

– Les bigarreaux Napoléon très cultivés également, sont utilisés dans les fabriques de fruits confits d’Apt qui régalent de monde entier. Ce fruit a la chair blanche et une texture ferme.

Depuis 2019, l’IGP « Cerises des Coteaux du Ventoux » récompense et consacre le travail des producteurs du Vaucluse, du Ventoux, des Monts de Vaucluse et du Luberon pour leurs production de cerises sur six variétés bien précises : la Burlat, la Summit, la Belge, la Van, la Geant d’Hedelfingen et la Folfer. Le travail des producteurs et le goût de ce « diamant rouge » est légitimement reconnu ainsi.

Nous pouvons trouver également comme variétés :

Le cerisier ‘Bigarreau Reverchon’ est une ancienne variété très vigoureuse et rustique supportant des températures basses jusqu’à -15°C. La fructification permet une récolte de fin juin à début juillet, avec de grosses cerises rouge foncé, très ferme.

– Les griottes, variété ancienne, offrant des fruits à la peau de couleur rouge vif, à la chair juteuse et acide, à récolter de fin juin à début juillet.

Pour sa culture le cerisier demande des sols drainés, mais riches en éléments nutritifs et bien évidemment des expositions plein soleil. Dans ses premières années de plantation il demande un apport en eau relativement important pour son développement racinaire.

* Vigne de table (Vitis vinifera) :

Deux grandes variétés se partage les jardins et les tables du Lubéron et de Provence, le Chasselas et le Muscat du Ventoux qui elle est une AOP (appellation d’origine protégée en raisin rouge, puis en raisin blanc nous allons retrouver le Chasselas. Nous avons également un penchant pour le Gros Vert du Ventoux connu sous le nom de Saint-Jeannet, raisin blanc-vert tardif qui est très représentatif de la région, avec de belles grappes de 20 à 25 cm de long, le grain est pulpeux, juteux, mais peu sucré.

Pour un raisin blanc de table il faudra aller chercher dans une variété comme le Ora, à cueillir fin juillet et en août, cependant sa qualité gustative et sa saveur sont neutre, voir quelconque.

Pour un raisin noir précoce, à la mi-juillet, c’est la variété « Prima » qui pointe la première sa grappe.

Pour la petite histoire, dans le Luberon c’est environ 400.000 tonnes de raisin de table qui est récolté dans la vallée de la Nesque.

* Le Figuier :

Figuier commun, Figuier comestible, scientifiquement appelé le Ficus carica, donnant des fruits comestibles appelés des Figues. Si le Figuier est également caractéristique de la Provence, le Luberon n’est pas en reste sur le sujet. Mais déjà Homère le conté dans ses écrits et de la Mésopotamie à l’Egypte, le Figuier était cultivé. Depuis des millénaires il est cultivé et planté dans le bassin méditerranéen, arbre à tronc court mais à fort développement, il faut lui laisser de la place, et atteignant sa pleine production entre ses 5 ans et 7 ans. Les feuilles sont caduques, rugueuses et de grande taille. Seules les variétés femelles donnent des fruits, pour une récolte estivale. En Provence de grandes zones de production existent, mais il est à noter la collection nationale de près de 300 figuiers de Vaisons-la-Romaine dans le Vaucluse.

On notera comme variété la Figue de Caromb (Vaucluse) permettant d’avoir deux récoltes, une début juillet et une autre fin août.

Ce fruit remarquable riche en calcium, potassium, phosphore, magnésium et fer, ainsi qu’en fibres et en vitamines C et B3 (elle contient aussi des vitamines A, B1, B2, B5, B6, B9, E et K). Sa valeur énergétique est de 74 kcal pour 100 gr. Contenant très peu de lipides (graisses) mais beaucoup de glucides (sucres).

Aujourd’hui nous pouvons presque la qualifier de fruit de luxe, vu sa rareté et son prix élevé sur les marchés. À moins… que vous n’ayez la chance d’avoir un figuier qui a échappé à l’urbanisation dans votre jardin.

– Des végétaux florifères, recherche de la floraison intensive : 

* Caryopteris x clandonensi :

Caryoteris bleu avec un développement plutôt bas, environ 1 mètre, feuillage caduc, floraison bleu intense de fin août à octobre. Très intéressant pour le mixte fleurs et feuillage, en massif il est le parfait contraste des Lavandes et Perovskia. Exposition plein soleil et mi-ombre, aime les sols drainants et résiste très bien au calcaire et s’en accommode bien.

* Ceanothe x delilianus « Gloire de Versaille » :

Arbuste à feuillage caduc, toutefois dans les régions à hiver doux le feuillage est semi-persistant. La floraison de juillet à septembre est intensive, en extrémité de rameaux de couleur bleu, ressemblant aux fleurs du Caryopteris mais beaucoup plus grosses et grandes. Cette plante aime les sols meubles riches et frais. Arbuste à croissance moyennes pouvant atteindre 1,70 mètre de hauteur. Préfère les expositions mi-ombre pour une floraison plus intensive.

* Ceanothus pallidus « Marie Simon » :

Arbuste à feuillage caduc, toutefois dans les régions à hiver doux le feuillage est semi-persistant. La floraison de juillet à septembre est intensive, en extrémité de rameaux de couleur rose, ressemblant aux fleurs du Caryopteris mais beaucoup plus grosses et grandes. Cette plante aime les sols meubles riches et frais. Arbuste à croissance moyennes pouvant atteindre 1,70 mètre de hauteur. Préfère les expositions mi-ombre pour une floraison plus intensive.

* Céanothe rampante :

Appelé également Lilas de Californie, Ceanothus tyrsiflorus repens, végétal aux rameaux proches de l’horizontal, pouvant sur des murs être retombant, c’est une plante couvre-sol. La floraison est bleu intensif, pouvant atteindre une hauteur de 50 à 70 centimètres de hauteur. Il a des petites feuilles vertes, très denses d’un vert brillant lui confère une belle allure. Supporte le calcaire, aime les sols riches et fertiles, en période très chaude demande de la fraicheur.

* Arbre à thé :

Myrte ou arbre de Manuka, de son nom botanique Leptospermum scoparium, arbuste à fleurs simple, floraison s’étalant du mois d’avril à juin. Arbuste résistant très bien à la sécheresse, mais craignant les températures négatives. Plante plutôt claire dans son port, pouvant atteindre 2 mètres de hauteur et un petit peu plus de 1 mètre de largeur. La magnifique floraison dans les roses et rouge vient se mélanger au feuillage persistant vert luisant, il est nécessaire de tailler, plutôt sur début juillet, régulièrement afin de conserver la plante compacte et favoriser une floraison intensive. Arbuste poussant à l’état naturel dans des régions au climat doux de type océanique, mais aussi dans les forêts sèches, le plus souvent sur sol pauvre en minéraux.

* Hamamélis de Virginie :

L’Hamamelis virginiana est un arbuste à fort développement, pouvant atteindre un petit peu plus de 4 mètres de hauteur. Sa floraison exceptionnelle couvre les mois d’octobre à novembre. C’est un végétal caduc, perdant ses feuilles en même temps que la floraison se fait remarquer. Les feuilles sont vertes foncées, épaisses et font penser un petit peu à la feuille de l’orme. Les fleurs son d’un jaune vif, très remarquable dans un jardin, fleurs faisant penser à des vermicelles fripés. Le port de cet arbuste est plutôt érigé. Supporte le soleil et mi-ombre, très bonne rusticité et demande un arrosage léger en période de fortes chaleurs pour permettre un développement abondant de ses fleurs à l’automne.

* Loropétal de Chine :

Le Loropetalum chinensis est un arbuste très florifère, se distinguant à la fois par les formes de ses fleurs que par la couleur de son feuillage. Si les fleurs ressemblent de loin aux fleurs de l’Hamamelis virginiana, en regardant bien nous nous rendons vite compte que les fleurs du Loropétalum sont beaucoup plus compliquées. Fleurs d’un rose vif pouvant aller jusqu’au rouge suivant la variété, apparaissant fin février et pouvant terminer leur épanouissement courant avril, les pétales font penser à des lamelles de couleur mise dans tous les sens, un petit peu comme « décoiffé ». Si la saison n’est pas trop chaude, une nouvelle floraison peut apparaître en juillet et août ou à l’automne quand ce dernier n’est pas trop froid. Plante aimant les sol frais et riches en éléments nutritifs, ne supporte pas le calcaire (calcifuge) et plutôt acidophile (qui aime les sols acides), le soleil et mi-ombre lui conviennent très bien. Attention choisir une exposition abritée, car ne supporte pas très bien les températures trop négatives. Pas de taille spécifique ou importante, mais pincer régulièrement les bourgeons terminaux afin de lui garder une forme compacte.

* Arbre aux papillons :

Le Buddleja davidïï ou Lillas d’été, appelé « Herbe enivrant les poissons » en Chine (Zuiyucao) se trouve dans le traité médical du 16ème siècle du naturaliste Li Shizhen, afin de décrire la toxicité de cette plante. Toutefois cette plantes et connu pour son abondante et magnifique floraison, a cela s’ajoute qu’il n’est pas rare de voir des papillons butiner les fleurs parfumées. La croissance est rapide et grande, avec des développements pouvant atteindre jusqu’à 1 mètre dans la saison. Les silhouettes peuvent être compactes pour les formes basses et très élancées pour les variétés à fort développement. Les inflorescences peuvent servir à réaliser des bouquets de fleurs très légers. Toutes les variétés de Buddleia demandent des tailles annuelles, plus ou moins courtes en fonction du développement du végétales choisi. Les tailles courtes seront préférables, car elles éviteront les parties basses sans feuilles, qui ne laissent apparaître que du bois. A ce jour on ressence plus de 100 variétés d’Arbres aux papillons, avec des fleurs de toutes les couleurs et des feuillages du vert clair aux verts foncées ainsi que certains feuillages gris. La multiplicité des variétés permets d’avoir des arbustes se développant jusqu’à 60 centimètres et d’autres pouvant atteindre les 4 mètres de hauteur. La floraison est plutôt longue, pas moins de 4 mois de juin à début octobre, les panicules florales peuvent atteindre 20 cm de longueur. Il supporte les sols ordinaires, voire médiocre et ponctuellement sec.

* Agapanthes :

Appelé quelques fois « tubéreuse bleue ou Lis Africain ou Lis du Nil et Agapanthus en botanique, c’est une plante originaire d’Afrique du Sud. Le nom du genre, Agapanthe, provient du grec « agape » qu’on peut traduire par l’amour divin, l’affection, et de anthos qui signifie la fleur. Pour certains c’est la plante reine d’un jardin, aussi bien par son feuillage persistant d’un vert éclatant que par ses fleurs formant une boulle appelée ombelles, floraison pouvant s’étaler de juin à septembre. Ces magnifiques fleurs culminent à l’extrémité d’une tige pouvant atteindre une hauteur de 80 à 90 centimètres. Des variétés naines permettent des développements plus bas, mais tout aussi florifères, environ 30 centimètres. Les couleurs des Agapanthes ne sont pas nombreuses, une très grande déclinaison de bleus, ainsi que mauve et violets, qui sont complétée par des blancs plus ou moins pures. Son système racinaire, les rhizomes, en font une vivance résistante et à développement traçant. Le soleil et la chaleur sont son allié, l’Agapanthe aime les sols riches en éléments nutritifs, en évitant l’azote (N) pour favoriser le potassium (K) et conservant une certaine humidité. Faire très attention, car les sols trop riches en azote favorisent le développement du feuillage au détriment de la floraison. Même si elle se développera de façon prolifique dans les sols profond et équilibrés, le calcaire ne lui fait pas peur si ce n’est que la qualité du feuillage et les fleurs seront moins splendides. Ne pas oublier de lui apporter de façon régulière de l’eau pour lui assurer une belle floraison ainsi qu’une mise en réserve qui lui permettre de vous satisfaire l’année suivante.

A noter, que l’Agapanthe se comporte très bien en pots, si tous les éléments lui sont apportés, à savoir eau et nutriments.

Ne surtout pas oublier dans l’entretien de retirer les fleurs fanées en y associant la hampe jusqu’au sol, de même, tous prévoir tous les 3 ou 5 ans des divisions de touffes pour permettre une régénérescence de la plante.

* Pourpier de Cooper :

 Le Delosperma cooperi se défini en tant que plante vivace par de multiples variétés :

– Le « Cooperi » la floraison de juin à septembre est de couleur violette et très rampant et ne dépasse rarement 10 cm de hauteur, mais qui en contrepartie arrive sur un seul pied à couvris plus de 60 cm en tous sens. Les feuilles très fines de l’ordre de 0,3 centimètres peuvent avoir de belles longueurs atteignant 5 centimètres.

– Le « Sutherland », de son nom botanique « SutherlandII » de couleur rose avec un cœur de fleur couleur crème, mais de hauteur de 30 cm environ

– Le Wheels of wonder de couleur jaune et violet ;

Tous les Delosperma aiment les sols léger, drainant avec un pH plutôt neutre. Supporte le calcaire à petites dose mais cette situation lui diminue sa floraison et la couleur de son feuillage. Dans certaines régions du sud de la France, le Delosperma est également appelé « plante-cailloux » pour son adaptation très facile dans les zones caillouteuses. C’est une plante qui résiste à des températures négatives (jusqu’à – 15°C).

* Euphorbia characias ssp. Wulfenï :

Cette vivace également appalé Euphorbe des Garigues, semi arbuste de par son développement à floraison jaune vif au printemps, feuillage persistant vert foncé avec de magnifiques reflets bleutés. Cette plante aime les sols drainants et le soleil l’aide à avoir un développement optimal.

Attention :

La sève des Euphorbes est constituée d’un latex irritant et toxique. Les manipuler toujours avec des gants, surveillez les enfants de ne pas les toucher ou de ne pas jouer à proximité.

* Potentille à fleurs :

De son nom scientifique Potentilla fruticosa, ce végétal est de la même famille que les rosiers, ce qui explique en partie la forme de ses fleurs ressemblant à de petites églantines. C’est un petit arbuste qui compte plus de 500 variétés, avec des floraisons aux couleurs les plus diverses, du jaune au rouge en passant par les roses, oranges, blancs et même des mélanges de couleurs sur les pétales comme la Potentille fruticosa ‘Hopley’s orange’ ! Sa forme est celle d’un petit arbuste pouvant atteindre 70 centimètres de hauteur, toutefois la majorité des variétés ne dépassent pas 50 centimètres. Le feuillage est vert, très dentelé, léger et laissant apparaître le bois marron des branches. A l’automne cette plante caduque perd l’ensemble de son feuillage une fois que ce dernier soit devenu marron. Les Potentilles sont peu exigeantes, elles poussent dans tous les terrains bien drainés, un peu de fraîcheur l’été permet de conserver une floraison abondante, elles supportent aussi bien le soleil que les expositions semi-ombragées. Une fois bien installées, les potentilles supportent facilement les périodes de sécheresse, qui toutefois stoppent la floraison. La potentille demande une taille annuelle, plutôt au début de printemps, négliger cette intervention va conduire à des tailles plus fortes les années suivantes et réduire la floraison.

Dans les différentes hauteurs de croissance des Potentilles, nous pouvons noter la Potentilla x tonguei, qui est vivace voir herbacée et qui couvre fortement le sol.

* Gaura blanc :

De son nom botanique Oenothera lindheimeri, remarquable plante pour sa floraison blanc pur du mois de mai aux premières gelées. D’utilisations multiples, bordures, massifs, talus, c’est sans fin et même en pots et jardinières, sur les balcons, c’est la plante qui ne peut que nous satisfaire. Devloppandt de 60 centimètres environ, et dans les conditions les plus favorables peut atteindre 80 cm. Le feuillage est caduc, toutefois dans les régions douces il peut être semi-persistant, feuilles d’un vert foncé, pouvant laisser apparaître quelques petites tâches rouge foncé. La plante est compacte et ses fleurs sont élancées sur des tiges dépassant la silhouette du feuillage.  Les gelées le font complétement dessécher, toutefois cette plante supporte des températures négatives allant jusqu’à – 12°C, puis au printemps il réalise sa croissance depuis le sol. Se développe aussi bien en plein soleil que mi-ombre, accepte de nombreux type de sol, cependant l’Oenothera lindheimeri ne supporte pas les sols compacts et non drainant. C’est vraiment la plante gracieuse, élégante et exceptionnelle par sa floribondité.

* Rince-bouteille :

De son nom botanique Callistemon laevis, cette variété de Callistemon est celle qui fleuri le plus longtemps, avec une succession de fleurs rouges en forme d’écouvillon, ce qui lui donne son nom commun de Rince bouteille, car ses fleurs rouge vif font penser à un écouvillon pour rincer les bouteilles en verre. Demande un sol drainant, supporte très bien le soleil, en période de forte chaleur un petit peu d’eau l’aide à produire une floraison plus fournie et surtout plus abondante. Végétal atteignant environ 1,50 m de hauteur, feuillage vert semi-persistant, plante ne supportant pas les températures négatives, donc faire très attention aux emplacements de plantation.

* Le Gardenia commun :

De son nom botanique Gardenia jasminoides, originaire d’Asie, la floraison d’un blanc pur et diffusant un puissant parfum enivrant, le tout accompagné d’un feuillage vert foncé luisant persistant. Les fleurs ressemblent à celles du jasmin, c’est une floraison plutôt longue, de mai à septembre, si les conditions d’irrigation sont réunies.  Il est amoureux des sol plutôt acide, drainant et léger pour permettre le bon développement de son système racinaire. Il n’aime pas trop les températures trop froides, donc lui choisir des expositions très lumineuses, par contre son feuillage crain les rayons du soleil directs. Pensez à lui apporter régulièrement de l’eau, car il est très sensible aux périodes de sécheresse prolongées. La taille du végétal consiste à lui conserver sa forme compacte. Il faut surveiller les potentiels attaques de pucerons. 

* Véronique arbustive (Hebe brachysiphon) :

C’est une jolie véronique à petites feuilles à l’implantation très régulière, persistant, vert foncé. Elle fleurit en épis blancs l’été, plante très florifère. Elle aime les sols légers, drainant et les expositions soleil ou mi-ombre. Le port et le feuillage est très compact. Elle accepte les tailles légères afin de lui garde sa forme et favoriser de nouvelles fleurs. Les fleurs blanches forment de petits épis. Les plus grands développements de cette plante sont aux alentours des 50 centimètres.

* Iris des jardins (Iris germanica) :

L’Iris d’Allemagne est une plante ayant un développement allant de 15 centimètres jusqu’à 1 mètre, son système racinaire est composé de rhizomes sur lesquels les racines se fixes (on parle d’Iris rhizomateux barbus), lui servant d’organe de réserve. La floraison, suivant les variétés se déroule du mois d’avril au mois de juin. Toutefois les tiges supportant les fleurs (les hampes florales) sont en pleines inflorescences, 5 à 9 fleurons, que sur 7 à 8 jours. Le pétale fane très rapidement. La beauté de cette plante vient du volume et du nombre et de la multiplicité des couleurs. C’est pourquoi, dans un jardin il est nécessaire de faire des plantations par taches ou en lanières afin de les remarquer grâce à leurs magnifiques couleurs. L’Iris a besoin de soleil et supporte facilement les températures négatives. Pour lui permettre une belle floraison, dans les zones drainantes et sèches, lui assurer une certaine irrigation ainsi qu’une alimentation nutritives régulières.

On ressence plus de 200 espèces et variétés d’Iris, sauvages ou dans nos jardins.

En termes d’entretien, retires dès le flétrissement des fleurs les hampes florales, puis à l’approche de la fin de l’été et début d’automne couper les parties fanées. Ne surtout pas coupe les feuilles au niveau des rhizomes, en effet, le vert des feuilles permet la photosynthèse et donc la mise en réserve par la plante dans son rhizome.

* Santoline argentée ou Santoline petit-cyprès (Santolina chamaecyparissus) :

La Santoline argentée est une plante vivace à développement comme un petit arbrisseau, a développement bas et très compact. Le feuillage gris est odorant, rappelant celui des Cyprès sempervirens, les fleurs apparaissent en été de juin à août, de couleur jaune d’or formant une petite « boule ». C’est une plante méditérrannéenne par excellence et résistant parfaitement eu sec et à la chaleur.

Plante supportant bien la taille ce qui permet de constituer des bordures compactes ou des formes de « coussins ». Plutôt en forme de touffe arrondie de 20 à 40 cm et d’une hauteur variant de 40 à 80 cm. Pour l’entretien il est nécessaire de tailler régulièrement à la cisaille afin de lui conserver une forme compacte.

* Santoline verte ou Santiline à feuilles de Romarin, ( Santolina rosmarinifolia ou viridis) :

C’est une plante très peu exigeante sur la nature des sol, son développement dans les sols pauvres lui est facile. Elle supporte très bien la taille pour en faire des boule compacte avec un feuillage vert très dense. La floraison de juin à août est soit jaune, soit blanc, la hauteur de développement de cette plante avoisine les 60 centimètres. Résiste bien au gel mais demande une exposition ensoleillée pour développer toutes ses caractéristiques. Le feuillage est persistant, de loin il n’est pas rare qu’elle soit confondue avec des Pâquerettes ou des Aster. Elle est également retrouvée dans la catégorie des plantes aromatiques utilisée sous le nom de plante-olive. Les fines feuilles de la santoline verte ont un goût d’olives noires douces. Leur arôme se marie bien avec de la sauce pour pâtes ou des pommes de terre.

* Passiflore, fleurs de la passion (Passiflora incarnata) :

La Passiflore est une puissante plante grimpante avec un floraison exceptionnelle du mois de mai jusqu’au mois d’octobre. Elle demande une exposition abritée et ensoleillée, car peut souffrir du gel à partir de – 5°C. Les Passiflores aiment les sols profonds, riches et humifères. Nous connaissons en horticulture plus d’une centaine d’espèces et variétés de Passiflore. Si en été un arrosage dans un terrain drainant s’avère indispensable, il faudra songer à couvrir le sol de 10 cm de paillis pour l’hiver.

Au bout de quelques années, les espèces rustiques peuvent devenir très denses et touffues, il est alors nécessaire au printemps d’éclaircir les plantes en éliminant les grandes lianes et ainsi en favorisant les branches latérales pour la floraison.

Le fruit qui se trouve au centre de la fleur, de couleur jaune et verdâtre, est comestible. Il est utilisé dans des cocktails ou pour faire de la confiture. La passiflore est également consommée sous forme de jus de fruit, car son goût est sucré et acidulé ! Il lui est également prêté des vertus favorisant le sommeil réparateur et de réduire le stress.

* Lantana camara :

Le Lantanier ou Camara commun, appelé Galabert à la Réunion ou Mille-fleurs dans certaines régions, c’est un arbuste vivace de la famille des Verveines. C’est une plante à floraison abondante, pouvant dans des conditions optimales dépasser les 80 centimètres de hauteur. Dans les régions où les gelées sont présentes, le Lantana est cultivé telle une plante annuelle du fait de la profusion florale qu’il développe, toutefois bien prendre en considération qu’à partir des gelées glace, ce végétal meurt, aussi bien le système aérien que le système racinaire.

Le Lantana aime les sols riches et surtout bien drainés, les sols compacts provoque un ralentissement de sa croissance et de sa floraison. Les expositions ensoleillées et chaudes lui assurent une belle floraison. La floraison, sous climats ensoleillés peut débuter dès le mois d’avril pour s’étaler jusqu’aux périodes froides ou premières gelées. L’abondance de fleurs s’accompagne d’un doux parfum s’approchant du Pamplemousse. Cet arbuste touffu aux feuilles vertes dentelées offre une multitude de couleurs, avec des cœurs blancs et pétales violet, les oranges, les rouges, les jaunes, régulièrement vous retrouverez les jaune et oranges sur la même fleur, ou les rouges avec les oranges, etc, . . . Après plantation, systématiquement pincer les extrémités de branches afin de favoriser les bourgeons latéraux et multiplier de la sorte la floraison tout en gardant un port compact.

* Laurier rose :

De son nom botanique le Nerium oleander, dans certains cantons il est également appelé Laurose, c’est une plante à floraison magnifique et emblématique de la Provence. Dans le Luberon, choisir des variétés supportant les petits gels, car ce végétal est sensible au gel. Après un gel, tailler fortement les branches « brulées », elles repartiront du pied. Plante très résistance à la sécheresse, touffue, dressée, ramifiée depuis la base. Le Laurier rose porte de longues feuilles persistantes et épaisses, la floraison est abondante tout l’été si l’eau lui est apportée en quantité. C’est le paradoxe de cette plante, elle supporte bien la sécheresse mais demande un bel apport d’eau pour assurer l’abondance de ses fleurs.

Le Nerium oleander demande un apport régulier en éléments nutritifs et se développe plus facilement dans les sols drainants. Il faut noter que sa floraison se produit sur les rameaux ayant une année, donc lors de sa taille, procéder par étape pour assurer le développement de sa réputation florale.

La palette des couleurs est très grande, nous trouverons des roses, des rouges, des blancs, des oranges, des jaunes et depuis quelques années se développe les bi-couleurs, rose et blanc et jaune à cœur jaune foncé. Dans les pétales, nous trouverons également des pétales simples et des pétales doubles !

   

* Callicarpe de Bodinier (Callicarpa bodinieri) :

Appelé également l’Arbre aux bonbons, sa floraison sur le mois de juillet n’a rien de bien remarquable, cependant sa fructification en baies violacées tout l’automne et l’hiver en font un arbuste caduc tout à fait remarquable. Dans un sol adéquat, drainant et légèrement acide, sa croissance peut atteindre 3 mètres de hauteur. Il supporte très aisément les températures négatives jusqu’à -20°C. Son port étant érigée, il demande une taille régulière afin de favoriser les fructifications sur les branches latérales. Les feuilles sont longues de 15 à 18 cm, ovales, lancéolées, duveteuses sur le revers et se développent dans de jolies teintes bronze au printemps, pour devenir parme en automne.

– Des conifères remarquables :

* Le Cyprès de Provence :

Totem et grand marqueur de la région Provençale, appelé en botanique Cupressus sempervirens pyramidalis, il est également quelque fois appelé Cyprès d’Italie, Cyprès méditerranéen ou quelques fois Cyprés toujours vert, c’est le même que le Cyprès de Florence.

* Le Cyprès d’Italie :

En botanique est appelé Cupressus sempervirens « Stricta », il est possible de le rencontrer en Provence et dans le Luberon plus précisément.

Pour lui conserver sa forme de « cierge », lorsqu’il a atteint son développement « adulte » une taille à la cisaille est nécessaire pour lui conserver sa forme et éviter que ses branches tombent sous leur propre poids ou le poids des fruits.

Toutes ces plantations de Cyprès ne sont pas sans rappeler la région de Toscane en Italie. 

* Pinus pinea :

Pin parasol Pin Pignon ou Pin d’Italie, conifère persistant à grand développement, jusqu’à 20 m de hauteur. Sur un tronc unique, le houpier se développe en forme de parasol, ce qui lui a conféré son nom usuel dans notre pays. Résineux emblématique du sud de la France et notamment de la zone méditerranéenne, aussi bien en Provence que dans le Luberon il est un gros fournisseur de pignons, ces graines subtilement résineuses utilisées dans les mélanges culinaires. Le pin parasol est un conifère majestueux, à mettre en valeur en isolé dans un grand jardin, car s’il prend peu de place au sol, sa cime a besoin d’espace et de lumière pour bien se développer. Supporte très bien les expositions ensoleillées, n’est pas très regardant sur les types de sol, acceptant les argilo-limoneux, les caillouteux et sec.

* Pinus halepensis :

Ayant pour nom commun le Pin d’Alep ou le Pin de Jérusalem et Pin de Provence, il est capable de vivre dans des sols très variés et même pauvre, basique ou acide, calcaire ou décalcifié. Mais redoute les sols compacts et trop humides. L’ensemble des paysages du Luberon et de Provence comportent des Pins d’Alep, c’est un conifère majestueux et à très grand développement, 15 à 20 m de hauteur. Sensible aux températures basses, mais avec les années et son profond enracinement, il arrive à résister aux – 10°/-15°C.

Son port est légèrement penché, la cime écrasée et claire, les troncs sont tortueux, très rare sont les sujets avec des troncs droits, souvent ils sont à double tête. Les branches sont étalées, les aiguilles courtes, fines et souples, d’un vert clair caractéristique, les cônes sont nombreux et de petites tailles.

* Les Genévrier commun :

Le Juniperus communis, d’un feuillage compact, proche des branches et d’une couleur vert foncé, se trouve facilement dans le Luberon à l’état sauvage. D’une odeur remarquable, ces conifères supporte la taille et on des formes naturelles très variées. A remarquer, que les fruits de ces Genévrier sont utilisés pour faire le Gin, très connu dans le Gin-fizz !

* Le Genévrier cade :

Genévrier oxycèdre, appelé en Provence Genévrier du Midi, ou encore Cade, Cadelle et même Cadenelle, son nom botanique est Junipérus oxycèdrus, c’est un conifère typique des régions méditerranéennes, s’il est présent dans le Luberon, en Provence, on le retrouve également dans les pays nord africains, Maroc, Algérie, Tunisie, sa présence est également remarquée en Lybie, Syrie et même en Iran. Il est caractéristique des feuillages persistants de la garrigue ou du maquis. C’est un conifère piquant, à développement compact mais de temps en temps des branches peuvent être élancées. Les baies sont d’abord vertes, puis changent de couleur pour devenir orangée ou rougeâtres, et enfin, brunâtres à maturité. Feuillage persistant, de couleur gris-bleuté comportant deux bandes blanches à la face supérieure. Le Cade a un bois très dur, les familles provençales en faisaient brûler dans la cheminée pour désinfecter l’atmosphère et éloigner les insectes. Au début du XXe siècle, Michael Winburn, un riche homme d’affaire américain, achète à Paris, un baume censé guérir son eczéma, à base d’huile de cade. Surpris par son efficacité, il crée la marque Cadum qu’il va commercialiser dans le monde entier, nous connaissons le savon Cadum ! L’huile de Cade provient du bois et non pas des baies. Le Cade supporte bien la taille, si l’entretien est régulier, il est possible d’en faire un conifère très intéressant en art topiaire.

– Les graminées :

* Canne de Provence :

Roseau de Fréjus, Roseau de Provence, Grand roseau ou Cannevelle, de son nom botanique l’Arundo donax, est une graminée vivance, marqueur et emblématique des paysages de toute la méditerranéenne, elle possède de puissants rhizomes traçants, qui le font résister aux vents violents du sud, elle est également utilisée en haies brise-vent. Les touffes sont compactes, les tiges droites et des feuilles semi persistantes retombantes et longues. En son extrémité de tige il est commun de constater des fleurs et graines, formées comme toutes les graminées, cependant son principal développement se fait par ses puissants rhizomes. Supporte la sécheresse mais également les périodes et zones humides qui lui permettent de grands développements. Son fort développement peut lui permettre dans des conditions optimales d’atteindre 6 m de hauteur mais en moyenne son développement se situe vers 3 à 4 mètres. Tout comme les Bambous, prévoir de contenir son système racinaire, car cette graminée étouffe rapidement les autres végétaux. Rustique (jusqu’à -12°C), la canne de Provence, elle est rarement attaquée par les maladies ou les parasites.

* Fétuque bleue :

De son nom botanique Festuca glauca, graminée au feuillage fin et d’un bleu intense, quelques fois appelé « le hérisson bleu ». Très touffue, formant par ses multiples feuilles un « demi-ballon », demande un sol drainant, mais très bonne résistance à la chaleur. Accepte très bien les sols secs et pauvre. C’est la touche de couleur se mêlant très bien avec les Stipa tenuifolia.

* Roseau de Chine :

Quelques fois appelé Eulalie et plus souvent Herbe à Eléphant, de son nom botanique Miscanthus sinensis, c’est une graminée vivace ornementale pouvant atteindre 1,50 mètre avec ses hampes florales, sur les longues feuilles persistantes vertes on pourra noter quelques fois des petites taches blanches. Ces petites taches apparaissent en fonction de la nature du sol, mais aussi de la variété, en effet la variété « strictus » possède un feuillage alternant le vert et ses taches blanches très remarquables. La croissance est rapide, elle se développe en touffes élancées ou légèrement évasées. Au-dessus de ses longues feuilles les fleurs se développent. Résiste bien au vent et possède une floraison de fin d’été magnifique. Très résistant au gel jusqu’à – 20°C, supporte la majorité des sols, aime dans ses premières années un sol frais, mais a besoin d’un sol drainant. Supporte très bien le plein soleil. A noter que la végétation commence assez tard, pas avant le mois de mai puis s’accélère pour atteindre sa taille adulte fin juin.

* Chevelure d’Ange :

Stipe, de son nom botanique Stipa tenuifolia, feuillage très fin, de 60 cm de hauteur environ, feuillage vert devenant jaune/marron en hiver. Supporte très bien les sols secs et résiste à des températures de – 15°C. Utilisé en groupe pour former des vagues bougeant au moindre petit courant d’air.

* Herbe aux écouvillons :

De son nom botanique Pennisetum alopecuroïdes, c’est une graminée de croissance simple et d’exigences en termes de sol très faible. Plante très compacte, avec un port très remarquable du printemps à l’automne, plante rustique remarquable avec ses inflorescences dépassant le beau feuillage effilé. Nous pourrons noter la variété Pennisetum alopecuroides « Goldstrich », très représentative de cette graminée, compacte et à croissance rapide, avec des inflorescences blanches évoquant immanquablement de grosses chenilles soyeuses. Les Pennisetum alopecuroides sont des graminées très rustiques et résistantes à la sécheresse estivale, supportant très bien le soleil direct, ces Herbes aux écouvillons permettent de donner du mouvement aux massifs et des volumes bas.

* Les Bambous :

– Bambou doré :

De son nom botanique Phyllostachys aurea, c’est probablement l’espèce de Bambou la plus connue et la plus répandue. L’une des raisons en est sa résilience, sa capacité à survivre et à se développer dans les conditions les plus extrêmes, comme la sécheresse et même les sols les plus caillouteux. Les chaumes sont très verticaux, le feuillage est dense mais délicat, partant très souvent de la base. Prévoir un système de « root control » (contrôle des racines) car ce Bambou avec ses turions est capable d’être invasif et se développe également entre les pierres des murets.

– Bambou noir :

De son nom botanique Phyllostachys nigra, c’est une des espèces de bambou les plus connu. Ces très remarquables chaumes deviennent presque noirs avec les années. Le Bambou noir s’adapte à toutes les conditions climatiques aussi bien le gel et la sécheresse. Prévoir un système de « root control » (contrôle des racines) car ce Bambou avec ses turions est capable d’être invasif et se développe également entre les pierres des murets.

– Fargesia robusta :

Appelé également Sinarundinara Bambou qui a une croissance cespiteuse (développement compact) étonnante. Ce Bambou est un des rares à être non traçant, il possède des feuilles vertes persistantes, longues et fines. Attention il possède une croissance importante pouvant atteindre plus de 4 mètres. Si la croissance en hauteur est rapide, il faut noter que le développement au sol est plutôt long et quelques fois ce bambou est réputé pour être non traçant. Très résistant au froid, il aime les sols fertiles et riches en éléments nutritifs, c’est un Bambou plutôt de mi-ombre, en plein soleil il demandera une certaine irrigation. Il est important de supprimer les fleurs fanées pour éviter que le bambou s’épuise en produisant des graines. D’une façon générale les Fargesias supportent très bien la taille, ne pas s’étonner des feuilles sèchent tombant au sol.

La forme de ce Bambou est magnifique, avec le poids des feuilles, les branches se courbent donnant un aspect pleureur.

* Les graminées de pelouses :

Les fétuques, les agrostis, les ray-gras, Dichodra repens, Cynodon dactylon, Zoysia tenuifolia.

L’herbe à Bisons, l’herbe aux bisons, herbe sainte, avoine odorante, appelé de son nom botanique Hierochloë odorata, 

Kikuyu grass, de son nom botanique Pennisetum clandestinum.

– Les incontournables :

* Lavande intermédia grosso :

Appelée également Lavandin, ou Lavande hybride, elle possède un port très compact, même le feuillage persistant vert-cendré est très parfumé. La floraison est abondante, d’un bleu-mauve soutenu, très parfumée. En hiver, après la taille, le feuillage revête une couleur gris-argenté très reconnaissable. Lavande ayant une période de floraison pouvant aller de juin à août, c’est une plante très mellifère, donc faire attention aux lieux de plantation choisi.

* Lavande vraie :

Appelée Lavande officinalis ou Lavandula angustifolia, son feuillage persistant est typique des champs de Provence, avec une floraison de juin à août, faisant arrêter les voitures le long des routes pour immortaliser les couleurs de ces grands espaces. Cette Lavande est à la fois ornementale, aromatique et médicinale. Il est à noter que cette variété a les capacités à résister à des températures pouvant descendre jusqu’à – 20°C.

* Rosmarinus officinalis :

Le Romarin officinal est cet arbuste touffu à petites fleurs bleu violacé au printemps, à petites feuilles vert foncé sur le dessus et une couleur blanche grise en dessous. En cuisine il est excellent dans les ragoûts, les marinades, les poissons et les soupes, le romarin se révèle intéressant également dans les viandes, les sauces au vin, les grillades ou encore les farces.

Le Romarin est un arbuste craignant les fortes gelées, c’est une plate formant un arbuste vivace et supportant très bien la taille. Il peut être utilisé en petites haie, dans des massifs de plantes condimentaires et dans les massifs tout simplement. Arbuste ayant un port buissonnant et pouvant atteindre 1,50 m de hauteur. Attention, il ne supporte pas les sols argileux, il a besoin de sol drainant et supporte très bien le calcaire. Un peu d’eau lors des premières années après plantation lui permet de s’enraciner rapidement et d’offrir des développements intéressants.

* Perovskaia atriplicifolia :

Appelé couramment Sauge de Sibérie ou Lavande d’Afghanistan est une plante, possédant une floraison étalée du mois de juin au mois de septembre voire octobre. Ses fleurs sont de couleur bleu Lavande formant des épis à l’extrémité des branches, le feuillage est odorant, légèrement velu. Plante résistant très bien à la sécheresse, l’absence d’irrigation lui est pratiquement indifférent et supportant également des gels jusqu’à – 15°C. Végétal vigoureux à planter en massifs, en bordures, mais attention à son drageonnage important qu’il est nécessaire de contenir pour garder la forme bosquet à ce végétal. De développement moyen, entre 80 cm et 1,50 m suivant les variétés, il est nécessaire tailler tôt pour retrouver des fleurs à l’entrée de l’hiver, ne pas attendre le dessèchement et les pourritures.

* Thym de Provence :

Thymus vulgaris et Thym officinal (Thymus officinalis) appelé également « farigoule » en Provence, c’est une plante se multipliant et poussant naturellement dans les garrigues, milieux très arides, c’est également une plante possédant de multiples vertues.

Mais un distinguo est à faire entre le Thym de Provence culinaire ou médicinal reconnu comme Indication Géographique Protégée (IGP) le 19 février 2018.  C’est un signe de qualité garantissant l’origine de la production et qui met en valeur ses caractéristiques ainsi que sa spécificité.

Et le Thym de Provence que nous utilisons dans les jardins, qui certes est le même, mais qu’une fois planté peut prendre d’autres caractéristiques.

Le Thymus vulgaris est résistant au froid, il se plaît dans la majorité des sols, mais redoute les excès d’humidité. Pour le planter, choisir la période de fin d’hiver et printemps, l’humidité y est moins importante et sa reprise plus vigoureuse. Dans les jardins il sera utilisé pour les massifs de plantes condimentaires ou « médicinales », en bordure de chemin, il supporte très bien la taille, il faut lui conserver une forme compacte afin de lui faire produire de petites branches qui seront chargée de multiples feuilles. Pour la cuisine, l’utilisé séché, il se récolte toute l’année, de préférence le matin. De petite taille, entre 20 et 30 cm, le Thym apporte, avec le vent ou lorsqu’on le touche une note de parfum caractéristiques de la garrigue.

Sa présence dissuade certaines attaques d’insectes, comme certains pucerons sur rosiers, il est donc très intéressant de le planter soit au milieu des rosiers soit en bordure, c’est une forme de lutte naturelle.

* Laurier sauce :

Laurier vrai, Laurier noble ou Laurier d’Apollon, en botanique appelé Laurus nobilis, comment parler de ce végétal sans être banal ? Le Laurier sauce est un arbuste originaire du pourtour méditerranéen, symbole de victoire au temps de l’Antiquité. Nous connaissons tous la qualité de ses feuilles pour la cuisine, en bouquet garnis, feuilles lancéolées, persistantes, qu’il faut récolter avec un morceau de brache et hors de la période de floraison du printemps, en effet lors de la période de floraison les feuilles sont légèrement amères, ce qui risque de transférer cet état au plat réalisé. Plante supportant très bien la taille, peut être utilisé en isolé, en fond de massif de plantes aromatiques, en haie et même en le travaillant bien, réaliser des topiaires. Il demande une grande place, car après plantation et une petite période de croissance faible il offre un développement très important, pouvant atteindre 10 m de hauteur. Le Laurier sauce préfère les sols riches, légers, drainants, aussi bien acide que calcaire et une exposition ensoleillée, éventuellement à mi-ombre. Il a une tolérance pratiquement sans faille au soleil de plomb du sud de nos régions, et l’hiver est capable de résister à des températures pouvant descendre en dessous de – 10°C. Le laurier sauce est le seul laurier à être comestible, au contraire du laurier rose et du Laurier cerise qui eux sont toxiques !

– Les classiques :

* Punica granatum :

De son nom commun Grenadier), plante locale typique, reconnaissable en saison par ses magnifiques fleurs donnant naissance à de gros fruits juteux.

Les pétales des fleurs simples font penser à du papier crépon et il n’est pas rare de rencontrer des fleurs doubles, à l’aspect chiffonné magnifique. Un petit bémol dans cette description, les fleurs sont non odorantes. Le Punica granatum est à mettre en évidence, souvent planté dans des massifs ou en isolée. Il faut faire attention à son exposition, résiste bien à la chaleur, mais a de mauvais comportements lorsque les températures atteignent moins 7 degrés. Les couleurs vont du rouge vif jusqu’à l’orange pastel.

* Atriplex halimus :

Très connu sous le nom commun de Pourpier de mer, Arroche des sables, il est souvent utilisé en en Provence et plus particulièrement dans le Luberon pour créer des formes topiaires, tel des boules dans les jardins, décors des plus agréables, étant donné que la forme de croissance de ce végétal est initialement ronde. L’Atriplex possède un feuillage bleu-argenté, feuillage persistant, qui quelque fois, avec des températures basses peut perdre des feuilles. Supporte très bien la taille et peut même être utilisé pour des haies de taille moyenne, croissance jusqu’à 1,50 m. Demande une exposition très ensoleillée et devient gélif vers -10°C.

* Phillyrea :

Possédant Filaire ou Alavert comme nom commun, arbre ou plutôt arbuste à feuillage persistant, originaire de la garrigue méditerranéenne. Il existe seulement deux variétés dans ce genre :

– le Phillyrea angustifolia à feuille étroite, arbuste pouvant atteindre 3 m de haut ;

– le Phillyrea latifolia qui se rapproche de l’arbre, pouvant atteindre 10 m de hauteur.

Ces deux variétés sont calcicoles, ce qui explique leurs présences, à l’état sauvage en nombre, dans le maquis méditerranéen. Ces végétaux supportent très bien la taille et sont apprécié des connaisseurs pour créer des topiaires les plus variés.

* Arbustus unedo :

De son nom commun Arbousier, quelques fois appelé également Arbre à fraises faisant parti des plantes d’origine méditerranéennes. Il forme un arbuste très compact, avec des feuilles persistantes, brillantes et épaisses, supportant bien la taille. Il est remarquable avec ses fruits, des arbouses, sont comestibles ressemblent à des fraises. Il a la particularité et l’originalité d’avoir la maturité de ses fruits en même temps que sa floraison blanche automnale. La fin de floraison correspond au début de la fructification, il lui faut une année pour amener ses fruits à maturité.

L’Arbustus unedo peut être utilisé en arbuste isolé, dans des massifs ou pour former des hies compactes. Il peut résister au gel jusqu’à – 10°C à – 12°C, mais demande des sols filtrants, si possible acide et une exposition plein soleil et pas moins que mi-soleil. En zone ombragée, son développement devient frêle et son feuillage très clairsemé.

* Le Chèvrefeuille d’Etrurie, appelé en botanique Linicera etrusca, c’est une plante grimpante pouvant se développer sur 4 ml, à feuillage semi-persistant, produisant de grandes fleurs très parfumées de mai à septembre. Attention, les fruits sont toxiques, il supporte très bien les sols calcaires et caillouteux.

* Les Trachelospermum jasminoïdes :

De son nom commun Jasmin étoilé, Faux jasmin également trouvé en Asie avec le nom de Pervenche de Chine, c’est une plante grimpante à développement ligneux très rapide. Son feuillage persistant vert prend des teintes rouges à l’automne. La floraison blanche avec un parfum très remarqué et très présent de juin à juillet. Résistant à la sécheresse et demande des sols plutôt drainants. En termes de dessins pour ces plantes grimpantes, il est nécessaire de guider les vrilles de croissance pour obtenir le résultat escompté.

* Les Cistes :

Il en existe de nombreuses espèces et variétés, la plus répandu dans le Luberon est la Ciste Cotonneux (Cistus albidus), c’est une plante de 50 cm de haut environ, avec des fleurs en très grand nombre et munis de pétales simples très colorés. Le feuillage est vert, gris clair, persistant légèrement velus. Plusieurs couleurs sont à noter, violet clair ou foncé, blanc, taches dans les pétales, floraison de mai à juillet. . . pousse dans les sols drainants et même caillouteux, résistant à des températures de -5/– 10°C. Choisir des endroits abrités pour les planter, cette supporte très mal les courants d’air froids, supporte la sécheresse et le soleil tapant directement. Certaines espèces poussent à l’état sauvage dans le maquis méditerranéen. Il est nécessaire de les tailler régulièrement afin d’obtenir des formes compactes et ainsi développer à son maximum la floraison.

* le Jasmin d’Hiver :

Jasminum nudiflorum que l’on retrouve dans de nombreux jardins et même à l’état sauvage est une plante caduque, feuilles qui apparaissent à la fin de la floraison. Lors de sa floraison jaune au mois de janvier, c’est une féérie de jaune très lumineux qui est dans tous les espaces libres. Sa croissance est plutôt de forme libre, il accepte bien volontiers d’être palissé. Toutes les expositions lui conviennent et généralement tous les sols. C’est un végétal vigoureux, à croissance rapide demandant au bout de quelques années une taille permettant de la garder compact et ainsi d’accentuer l’effet de sa floraison. Il peut atteindre 3 mètres de hauteur et avoir certaines années une croissance atteignant 1,50 m de longueur. Ce Jasmin d’hiver est remarquable sur les arceaux et pergolas, car il annonce à grand coup de couleur jaune l’arrivée des beaux jours. C’est un petit peu le printemps avant l’heure à lui tout seul.

* Teucrium :

Le Teucrium fruticans ou Germandée arbustive est un petit arbuste à développement très hétéroclite avec un feuillage aromatique vert légèrement grisâtre et des revers duveteux blancs. Sa taille pouvant lui permettre dans les conditions optimales d’atteindre 1,50 mètre, sa floraison estivale peut-être blanche, rose voir bleu et très rarement jaune. Le Teucrium supporte très bien la taille, ainsi il est possible de l’utiliser aussi-bien en isolé que pour former une petite haie ou pour réaliser des topiaires, la taille et son nettoyage sont à effectuer en hiver, jusqu’à fin février. Il aime les sols drainants, sec et caillouteux, supporte très bien le calcaire, cependant les sol compacts et argileux sont ses ennemis. Le Teucrium chamaedrys ou Germandrée petit-chêne ne dépassant pas 30 cm de hauteur, le Teucrium lucydris est une plante au feuillage gris argenté, de forme basse voire rampante, très utilisé dans les jardins en Provence pour mettre des contrastes avec le vert des jardins.

 

  • Pergolas, carport & claustras :

– Les pergolas :

Elle est souvent considérée comme une extension de l’habitation, proche de cette dernière ou au milieu du jardin. En bois, en fer, en pierre ou en béton, elle est souvent le support de plantes grimpantes et le point de repère pour l’aménager extérieurement de massifs et de plantations diverses.

– Les carports :

A la différence de la pergola, la carport est systématiquement adossé à un mur, bien souvent celui de la maison.

La pergola et le carport sont donc des structures assez similaires.

– Les Claustras :

Le claustra est le mot contemporain de « pare-vue », nous pouvons le trouver en bois, en fer et même en association de bois et fer comme support de végétaux.

 

  • Des matériaux de provenance locale :

– Les pierres :

– Les pierres du Luberon :

Ce sont des roches sédimentaires, un calcaire à fins grains. Le coloris est blanc à blanc crème, avec une présence plus ou moins marquée de coquillage.

Nous retrouvons la présence de ces pierres dans les édifices d’habitations. Quelques fois les pierres de belles taille trouvées dans les champs peuvent servir à la construction de murets.

– Les pierres de Provence :

Pierre aux caractéristiques similaires aux pierres du Luberon, avec toutefois des couleurs tirants plus sur le beige jaune. Suivant leurs provenances en Provence, leurs solidités seront plus ou moins importante.

– Le concassé :

La « pierre concassée” est la pierre brute qui a été écrasée, elle est ensuite passée au tamis, ou un cribleur, dans le but de lui définir une certaine granulométrie. Différentes granulométries existent, le 0/20, 0/30 le zéro indique de la matière très fine comme de la poudre et le chiffre suivant indique en millimètres la taille des plus gros graviers. Pour les 6/10, le 6 indique la taille du plus petit gravier et le 10 la taille du plus gros gravier, nous pouvons également trouver du concassé, 10/20 du 30/80, du 20/40 etc.

C’est un matériau naturel, avec une base très fine pouvant servir à la réalisation d’allées. Après compactage ce matériaux de couleur plus ou moins beige permet le passage de véhicule et donne un aspect très champêtre dans les jardins.

– Les transformations :

– La terre cuite :

Cela représente aussi bien les poteries en terres cuite que les carreaux de carrelage. 

L’aspect naturel et l’allure de la terre cuite, apportent une atmosphère particulièrement sereine et douce s’intégrant et s’accordant parfaitement avec le monde végétal.

L’argile, matériau de base, est broyée puis humidifiée et pétrie mécaniquement pour donner une pâte homogène et plastique. Cette pâte est ensuite poussée par une vis sans fin pour lui donner une forme, comme par exemple des tomettes.

La cuisson de ces carreaux se réalise avec une température de l’ordre de 1050 °C dans un four. Le cycle de cuisson est de 24 heures (12 heures pour la montée en température et 12 heures pour le refroidissement).

Les couleurs de l’argile, qui est donc devenue de la terre cuite, peuvent varier, du plus claire au plus foncée.

– Les poteries d’Anduze :

La poterie, ou vase d’Anduze est une référence du sud de la France et principalement de la Provence. Nombre de jardins se servent de ces éléments simplement en décoration ou pour support de plantes en pot.

Ces vases ou pots sont fabriqués à partir d’argile locale, aux alentours du village d’Anduze (30.140 – dans le Gard).

Le Vase d’Anduze a une forme caractéristique de cloche renversée posée sur un pied. Deux guirlandes décorent sont extérieur ainsi que deux blasons ronds. Nous pouvons trouver différentes tailles et toutes les couleurs sont désormais déclinées sur le Vase d’Anduze.

Les pots sont façonnés à la main, les décors sont posés une fois le squelette du pot terminé.

Avant d’être cuit, le Vase d’Anduze doit sécher plusieurs semaines naturellement ou dans un séchoir. Les pots sont émaillés manuellement avec une recette particulière pour chaque fabriquant.

– La terre végétale :

Lors de réalisation de plantation, il n’est pas rare d’avoir besoin de terre végétale pour assurer le démarrage des végétaux, le développement des nouvelles racines dans de bonnes conditions. Les besoins peuvent intervenir pour les fosses de plantations, les créations de massifs, ou créer des volumes dans certaines zones du jardin.

Lors de nos livraisons de terre végétale nous nous assurons des caractéristiques suivantes :

– Le pH de la terre végétale est de 7 à 7.4, c’est un pH neutre ;

– La présence de cailloux et pierres à hauteur de 5 à 7%, et quelques mottes (surtout pas fine en sa totalité pour permettre de retenir l’eau) ;

– Il doit y avoir une matière organique induite comprise entre 5 et 15% ;

– L’activité biologique (faune et flore) doit-être effective ;

Nous apportons nous même l’alimentation, de cette manière nous savons quelles sont les quantités apportées et ainsi éviter les blocages de certains éléments.

– Le compost

C’est une matière, composée principalement de végétaux broyés et en cours de fermentation.

C’est un apport naturel de bactéries au sol, c’est ce qui est appelé au Japon « bokashi » qui initialement était la fermentation des pailles de riz avec un mélange de bactéries appelées EM1 (EM signifie Effective Micro-organisms). Le bokashi permet d’amender le sol, et surtout de donner une composition micro-organique saine aux sols pratiquement morts.

En apportant des résidus de la fermentation de la bière, la drêche, à du broyage de végétaux, de l’eau et en laissant fermenter, nous arrivons à la même finalité en apportant des EM (micro-organisemes essentiels) au sol.